Dans quelques jours, une campagne cessera pour en laisser débuter une autre.
De tout coeur, je souhaite que les Français élisent dimanche Nicolas SARKOZY comme Président de la République et envoient dans quelques semaines une majorité stable et solide de députés qui mettront en oeuvre le projet bâti par l'ump.
Au coeur de ce projet, j'ai décidé de placer 5 engagements prioritaires, qui correspondent aux sujets sur lesquels j'entends travailler et apporter ma contribution si, les 10 et 17 juin prochain, j'ai l'honneur d'être élu député de la 1ère circonscription.
Ces 5 engagements sont les suivants :
- Donner la priorité à la croissance et au pouvoir d'achat
- Permettre le travail pour tous
- Transmettre à nos enfants un cadre de vie durable
- Préserver l'équilibre de notre territoire
- Défendre les valeurs de notre République.
Dans les prochains jours, j'aurai l'occasion et le plaisir de détailler chacun de ces 5 engagements, mais d'ores et déjà je vous invite à me livrer les réflexions qu'ils vous inspirent.
La 1ère circonscription du Pas-De-Calais est justement le lieu de la véritable question de cette adéquation, telle qu'on la trouve ainsi dans tte la France, entre terres rurales et urbaines.
Dans un pays qui peut profiter de la mondialisation, avec les nouveaux marchés qu'elle ouvre aux grands groupes français, tout comme aux Pmes innovantes, qui, si elles contribuent à l'enrichissement du pays, occasionnant de nouvelles dynamiques de croissance, permettent également de resserrer les tissus sociaux, sur tout le territoire, créant de véritables activités et chances d'emploi là où la désindustrialisation (bien qu'elle ne touche pas la 1ère circonscription) et l'exode rural ont considérablement appauvri certaines zones des expériences humaines qui sont la conditon même d'un développement réussi et équitable dans un monde global.
Pour que la France recommence à progresser, c'est en effet cette cohérence qu'il convient d'encourager : sans détruire la liberté d'entreprendre, la responsabilité individuelle de chacun, la nécessaire implication, sans rejeter la différence, qui renforce les diversités qui font la force d'une économie innovante, capable de s'adapter aux enjeux toujours changeants, de tous pour un meilleur niveau de vie (c'est en ce sens qu'il est vital de réduire, de réadapter des régles sociales qui certes ont pu répondre à une attente légitime de plus d'égalité sociale mais qui correspondent à une société plus administrée, moins ouverte à la concurrence, celle des années 70, 80, et aujourd'hui, loin de protéger l'emploi, freinent les volontés individuelles, rendent frileux les espoirs des jeunes talents : ceux-ci refusent de se lancer pour créer une entreprise qui aurait ttes ses chances de peur de passer plus de temps dans les papiers que dans la recherche des financements et des énergies humaines qui rendent solide un projet), il ne faudrait pas croire que le développement économique se fasse au détriment de certains, de certaines régions... Cette économie plus équitable pour ceux qui veulent tenter leur chance, plus juste envers le talent de tous les Français, doit profiter à tous : il faut donc encourager les initiatives de l'Etat, voire de l'Europe, pour développer les pays déshérités de France, une ruralité forte de valeurs pour notre pays.
C'est en ce sens que la première circonscription peut être un défi qui ressemble tant aux défis globaux auxquels nous devons faire face dans tte la France. Circonscription rurale mais aussi urbaine, elle est le symbole même de cette diversité française en attente de réponses : ruraux qui veulent voir se mettre en place une véritable défense de la nature, de son esprit (cela passe par une exigence écologique renforcée : réduction de l'émission de CO2, mais également par la réaffirmation des valeurs attachées à l'espace naturel, la chasse par exemple, même si elle ne doit pas se faire de façon outrancière, au détriment de ceux-là même qui défendraient cette conception, sur le long-terme, ou encore le respect des intelligences locales, loin de règles édictées de façon théorique, à Paris, loin des problèmes, des enjeux locaux), urbains qui souhaitent un redémarrage de notre économie.
Pour défendre ces valeurs, cette richesse qu'il ne faut pas gaspiller par des impôts lourds qui ne sont pas au service d'organismes publics efficaces, mais qui plutôt entretiennent la centralisation destructrice, les règles absurdes, les acquis sociaux d'un autre temps (régimes spéciaux), le refus de la fonction publique de devenir réellement efficace en se soumettant aux contrôles qui doivent certifier de l'usage à bon escient de notre argent, de notre travail, il faut une politique cohérente, tant au niveau local, nationale, européen (garant de notre sécurité et d'une identité trans-européenne garante de l'expression de noS identitéS), mais également international : il faut défendre la démocratie partout où elle est bafouée, la sécurité, l'égalité du droit au développement qui fait souvent défaut et renforce les mécontentements, les replis identitaires, pour créer ce monde global où justement la France peut s'épanouir. Il s'agit d'enjeux simples qui ont une répercussion directe sur nos vies : une Europe qui renoue avec son efficacité originelle (la PAC par ex.) avec le traité simplifié que propose Nicolas Sarkozy et qui permettra de prendre les décisions d'adaptation des systèmes structurels, de mise en place d'initiatives dynamiques pour la recherche et le développement. De même, la Turquie doit-elle rentrer dans l'union ou pas ? En effet, elle appartient au même terreau humaniste qui fait la richesse culturelle de nos pays, mais, d'une part, elle n'a pas encore accompli sa révolution démocratique (l'armée intervient dans la vie politique, le principes laïques semblent détruire toute efficacité politique : nombreux coups d'état, démission forcée du premier ministre, qui, bien qu'il ait appartenu, plus tôt, à la mouvance radicale islamiste, a fait pourtant avancer la Turquie vers plus de resposabilité face à l'histoire, même si niant tjrs le génocide arménien, plus de réussite économique) et, d'autre part, présente un véritable danger pour nos économies, en ce sens que la grande pauvreté mal gérée de certaines parties du pays risque de s'accamuler aux nombreux défis que l'Europe s'est déjà fixée en intégrant 12 nouveaux pays depuis 2004.
Rédigé par : Tibullus | 02 mai 2007 à 18:25
(c'est très long, sans doute inintéressant...)
Pour profiter des ouvertrue mutuelles formidables, peut -être faudrait-il alors encourager une zone de libre-échange pui permettrait également de faire face à nos responsabilités vis-à-vis d'une Méditerranée en développement mais souvent déchirée.
Qui d'autre peut répondre à ces enjeux multiples, à l'apparence si opposés, entre niveau local et inetrnational, alors même que tout est lié et appelle une répinse globale de la part de nos gouvernements, que Philippe Rapeneau et l'UMP ? Vous avez une très grande expérience locale qui vous permet de comprendre ce que sont les besoins de la circonscription, quelles sont les clefs pour faire débloquer les situations. En face, le PS joue la carte de l'apparatchick de partie avec Jacqueline Maquet qui n'a pas de responsabilité exécutive locale, s'est fait choisir en remerciementpour avoir été l'une des premières à soutenir Ségolène Royal (bien mauvais modèle, d'ailleurs...) à Arras.
Si Nicolas Sarkozy, ce que je souhaite, remporte les élections Dimanche : dans la majorité, seul le député UMP auar les "contacts" et l'influence nécessaire pour compter. De même, M. Rapeneau pourra apporter un éclairage local au programme ambitieux du candidat UMP, qui répond de façon si adéquate aux besoins de la circonscriptions : permettre un véritable développement économique, arrêter l'hypocrisie fiscale, remmettre à l'avant les valeurs humanistes de notre pays.
Dans l'opposition, plutôt qu'un député PS qui n'interviendra jamais dans la prise de décision, subira les constants revirements idéologiques d'une direction à plusieurs têtes (socialiste, sociale, démocrate-sociale, sociale-démocrate) M. Rapenneau saura faire entendre notre voix à l'Assemblée.
Il ne faut pas retomber dans les errements du centre, ou du nouveau Parti Démocrate de François Bayrou qui se targue d'offrir une nouvelle voie aux Français, alors même qu'il cherche plutôt une voie qui le ménerait à l'Elysée..., risquant par pure démagogie et intérêt politique de faire retomber la France dans les errements du socialisme, calomniant le candidat Ump de façon outrageuse quand tous ses députés déclarent avec raison la nécessité de voter pour Nicolas Sarkozy. Nous avons déjà fait les frais du centre dans la circonscription avec le PRG Jean-Pierre Defontaine (qui soutient d'ailleurs Mme Maquet) qui n'a jamais fait de choix politique, n'a jamais défendu sa circonscription : cf http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/fiches_cir/06201.asp#P11
Il n'apparît que 4 fois dans le rapport de séance...
M. Rapeneau, j'espère votre élection pour que vous soyez capable de défendre les politiques courageuses dont nous avons besoin pour aller de l'avant.
Tibullus
P.S. : bravo pour l'initiative du blog qui nous permet de nous exprimer dans la longueur (superflue, sans doute !) et ouvriront à d'autres la possibilité d'exprimer leurs désaccords, leur point de vue personnel, qui enrichiront sans cesse une campage que vous pouvez remporter.
Rédigé par : Tibullus | 02 mai 2007 à 18:51
Merci pour ce blog Philippe, on croise les doigts pour dimanche et pour la suite.
Rédigé par : julien | 03 mai 2007 à 18:03
Cher Tibulus,
Je fais court dans ma réponse simplement pour vous remercier de votre analyse et de vos commentaires.
J'espère que le signal sera fort dimanche.
Merci pour votre soutien.
Merci également à Julien pour son sympathique message.
Rédigé par : philippe Rapeneau | 04 mai 2007 à 18:55